De... « PENSÉES ÉTERNELLES » (2)


Il faut se méfier des restaurants qui annoncent en devanture : « ici, on mange comme chez soi ». Si c’est pour manger comme chez soi, ce n’est pas la peine d’aller ailleurs. 

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Il n’y a pas de fumé sans feu, ni de téléphone sans abonnement.

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Quand une personne à qui vous avez rendu service vous dit : « Je ne sais vraiment pas comment vous remercier », répondez-lui : « Quand vous le saurez, n’hésitez pas à venir me le dire ».

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En amour, tous les coups sont permis, même et surtout les plus bas qui sont spécialement recommandés.

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Les bons crus font les bonnes cuites.

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Quand, pour employer l’expression populaire, il y a du monde au balcon, il y a toujours du monde aux fenêtres pour le regarder et l’apprécier.

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Un très ancien proverbe birman dit : « Rien ne sert de pisser si on n’en a pas envie ».

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Le comble de la politesse, c’est de ne pas oublier de frapper avant d’ouvrir une huitre.

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C’est l’amour explosif qui fait sauter les boutons de braguette.

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À l’éternelle et triple question, toujours demeurée sans réponse : « Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ? », je réponds : « En ce qui me concerne personnellement, je suis moi, je viens de chez moi, et j’y retourne ».

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Le tendre et nuancé : « souffrez, madame, que je vous fasse offrande des flammes amoureuses de mon cœur embrasé » du temps de Marivaux a fait place au brutal et direct : « Alors, mignonne, un casse un œuf ou on trempe la soupe ? » de nos jours sans nuance.

                                                                     Pierre Dac