AUTOMNE

La pluie tombe douce et silencieuse sur la rivière.

Les feuilles mortes ajoutent des points de couleur vivants dans le paysage endormi.

Et je pense si les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon cœur d’une langueur monotone, comme ils blessaient le cœur de Verlaine, ou s'ils le bercent, comme ils berçaient le cœur de Trenet ?
 

Blesser – bercer.
 

Chacun ses goûts, chacun son rêve…