PROXÉNÉTISME CULTUREL

Van Gogh vécut à Arles pendant quinze mois.
Cette ville n’a rien fait pour lui.
Elle n'a conservé aucun des lieux qu’il peignit.
Elle ne les a pas reconstruits non plus, sauf Le café le soir, piège à touristes au moment où j'écris ça.
La signalisation de ces lieux est très pauvre et, dans certains cas, mal placée.
Malgré tout, Arles exploite sans scrupule le tourisme Van Gogh.
Ça, c’est ce qui s’appelle le proxénétisme culturel. Saigner la pute, enfin.